Pour me réconcilier avec mes colocs, j'ai choisi de parler de l'album multicolor "St. Elsewhere", réalisé par un duo interplanétaire, Gnarls Barkley. Ce groupe américain qui mélange les styles, hip-hop/soul/electro, est devenu mythique en un été avec leur tube Crazy.
Ce combo, hantés par des influences funk, est né en 2005 de la collaboration entre le producteur Danger Mouse, qui a participé en 2005 à l'album The mouse and the mask sous le nom de Dangerdoom, et le chanteur-rappeur Cee-Lo, à la voix soul, dont le groupe d'origine est Goodie Mobb.
Malgré leur nom imprononçable, Gnarls Barkley montent sur les marches du podium avec leurs tubes Crazy, premier single, célèbre pour s'être placé en première position des charts britanniques, avant même sa commercialisation en magasins, uniquement grâce aux téléchargements en ligne ; et puisqu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même, ils n'attendent pas et s'inscrivent dans la légende, avec leur titre Smiley faces, qui revisite l'Histoire de la musique.
Ces deux artistes ont su profiter du nouveau médium, Internet, et je les en félicite. Ils travaillent actuellement sur leur deuxième album et demandent, d'ailleurs, à leurs fans de leurs soumettre des suggestions sur leur myspace.
Des personnages déjantés pour un dancefloor déchaîné. C'est ça Gnarls Barkley !
Gnarls Barkley, St. Elsewhere
Downtown recordings
Un groupe vraiment excellent! en bon screenager pirate qui se respecte,je me suis evidemment procuré leur album par des moyens peu catholiques...
Sinon, saviez vous que ce cher a remplacé une centaine d'album de Paris Hilton par des versions "piratées", avec un remix tout bizarre (mais fun) à la place? Le remix en question est dispo sur le web, et s'arrache à prix d'or en cd désormais! Pour en savoir + et choper le son, allez voir l'article de Fragil sur le sujet : http://www.fragil.org/societe/focus/477
Rédigé par : Racaille-le-rouge | 22 novembre 2006 à 19:23
L'idée de confronter (ou plutôt de réconcilier) les auteurs ce blog est vraiment fidèle à l'objectif que l'on s'était fixé.
Toutefois, d'un point de vue purement formel, j'aurais changé la typo de l'album, The mouse and the mask, que j'aurais mis en italique.
Ceci dit cette erreur est effacée par la pertinence des propos.
On peut également regretter le manque de description du reste de l'album, dont les Inrocks se sont amourachés. Ceci dit, les multiples liens permettent de combler ce vide en se faisant une idée par soi même.
Une bonne chronique de disque en somme.
Rédigé par : JR | 23 novembre 2006 à 02:45